Je me souviens de mes 18 ans que j'ai
fêté au Santo-Domingo, une belle boite de nuit située
sur les plages du larvotto, Qui, par la suite, m'a embauché en tant
que DJ et c'est ainsi que j'ai pu réellement faire mes premiers pas
en tant que Dee-Jay. J'ai pu faire vibrer la piste de danse aux sons de
la meilleure des musiques pour le bien être des clients et cela me
procurait une immense joie de les voir toutes et tous s'amuser aux sons
des nouveautés et des Flash Back souvenirs.
En 1984, il n’y avait pas qu’une seule boite
de nuit en Principauté de Monaco. Elles étaient nombreuses
mais celles dont les gens de la nuit parlaient le plus étaient :
Le Tyffany’s Club, le Jimmy’s, Le Paradise (ouvert seulement
l’été), Le Living Room, Le Boccaccio ainsi que le Santo
Domingo et encore 3 ou 4 boites dont je peine à me souvenir des noms.
C’était franchement génial et on s’y amusait fort
bien.
Puis, un soir de congé, je suis allé faire
un tour au Tiffany’s où le propriétaire des lieux, Mr
Vattel, me fit une proposition qui changea le cour de mon histoire.
J’allais pouvoir faire le métier de mes rêves dans la
boite qui était fréquentée par la Jet Set de la principauté
où son altesse la princesse Stéphanie de Monaco avait élu
domicile pour ses ami(e)s et aussi où le prince héréditaire
Albert de Monaco venait de temps à autres pour sûrement voir
ce qu’il y avait vraiment de spécial pour que cette boite explose
son chiffre d’affaire et que la queue des entrées commence
au niveau du Tip Top depuis que j’étais devenu le Dee-Jay vedette
et prisé de la Principauté de Monaco.
C’est ainsi que j’ai pu faire de très
bonnes connaissances mais aussi consolider des amitiés qui se sont
confirmées avec des personnes de haut rang qui sont toujours d’actualité
à ce jour.
Vous comprendrez bien que je ne divulguerai aucun nom, mais les dites personnes
que j’affectionne tout particulièrement s’y reconnaîtront.
Ma naïveté et aussi le faite que je n’était pas vraiment préparé à monter aussi haut a causé également ma perte en 1996. Il s’en est suivi une descente aux enfers que je ne souhaiterai pour rien au monde à qui que ce soit. Ce fut terrible pour ma famille, mes proches et mon addiction que je n'arrivai plus à contrôler. Pourtant c'est une maladie qui a mis un point final à cela en 2001. Elle m'a fait prendre conscience du tort que j'ai pu causé à ma famille, mes ami(e)s et à moi-même.
Atteint d’une sclérose en plaque authentifiée en 1998, je suis aujourd’hui seul et divorcé par deux fois en ayant trois magnifiques enfants pour qui je vis encore à ce jour. Après être passé par toutes ses épreuves mon manque de confiance en les autres et en moi-même a fait que j’attends avec impatience la fin de mes jours vu que plus rien ne me retient sur cette terre mis à part mes enfants.
Les contacts avec certains de mes ami(e)s se faisant de plus
en plus rares, les promesses non respectées et un état de
santé déplorable me poussent aujourd’hui à écrire
ses quelques mots, sur la merveilleuse vie que j’ai gâché
par égoïsme ? , par naïveté ? , par et pour quoi
?
Je ne peu répondre à cela. Mais seulement laisser le meilleur
de moi-même à travers ce site où vous pourrez vous divertir
comme dans les années 80.
Je remercie ma mère pour m'avoir laissé faire ce métier. Elle pensait qu'il valait mieux que ses enfants fassent le métier de leur rêve.
Et c’est ainsi que s’achève la première partie de mon récit que l’on appele « Mémoires d’un homme ordinaire ayant vécu une vie extraordinaire ».